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EMBARQUEZ
En janvier 2024, la pêcherie de hareng en Manche-Est / Mer du Nord de l’armement a obtenu l’écolabel « Pêche durable ».
Initié dans le cadre du Grenelle de l’environnement, ce label a été créé pour répondre au souhait de la filière de disposer d’une certification publique à même de refléter et de valoriser ses atouts en termes de durabilité.
Cet écolabel est la première certification à associer un haut niveau d’exigence à la fois en matière environnementale (préservation de la ressource et protection de son habitat), sociale (conditions de travail et de vie des marins à bord) et économique (qualité du produit final à destination du consommateur).
C'est main dans la main que l'ensemble des acteurs de la pêche française sauront relever les grands défis du secteur, à la fois de performance économique et de respect des ressources halieutiques.
L’installation d’un dispositif de caméras embarquées à bord du Scombrus traduit cette ambition de coopération, ce projet pilote étant le fruit d'une convention conclue avec la DG AMPA. Volontaire pour y prendre part, France Pélagique tient ainsi à donner corps au caractère pionnier et à la volonté de transparence qui l'animent.
Le temps d'une vidéo, nous vous proposons d'écouter les motivations de chacune des parties prenantes au projet pilote : on découvre le lien de confiance qui est au centre de cette démarche d’expérimentation, ainsi que la volonté, commune aux équipages, aux services de l’Etat et à l’armement, de pratiquer une pêche toujours plus durable.
Permettre aux autorités de contrôler le respect de l’obligation de débarquement par les pêcheurs : tel est l’objectif du projet pilote « Caméras embarquées » porté par la DG AMPA et pour lequel l'armement France Pélagique s'est porté volontaire.
Quatre caméras ont ainsi été installées à bord du Scombrus. Elles permettent aux services de l’État de visualiser, en cas de suspicion (par exemple de rejet de captures en mer), les images enregistrées à 3 étapes clés de l’activité :
• le filage et le virage du chalut, sur le pont arrière ;
• l’arrivée du poisson dans les cuves réfrigérées ;
• le tri des captures dans l’usine.
Enregistrement, géolocalisation par satellite, stockage, transmission et analyse des données : 1’30 en vidéo pour tout comprendre du fonctionnement de ces caméras embarquées.
« Tous les jours, nous mangeons du poisson (…) Avec des tomates fraîches, de l’oignon, du piment, un peu de mayonnaise (…) Ça donne la force, la santé. »
Sur l’île Boulay, près d’Abidjan, une famille de pêcheurs nous a ouvert les portes de sa cuisine. Le poisson y est préparé puis dégusté à toutes les sauces : tomates et oignons ou aubergine quand il est frais, « sauce graines » quand il est fumé.
Découvrez l’art d’accommoder nos poissons à la sauce ivoirienne !
« On enlève les écailles, on les lave, avant de les mettre sur le grillage pour les fumer. Lorsqu’ils sont
dorés, c’est qu’ils sont bien fumés. Ça attire la clientèle ».
Les poissons achetés par les vendeuses sont, pour une partie d’entre eux, fumés avant d’être vendus
au détail. Ce mode de consommation est très répandu en Côte d’Ivoire : le poisson fumé y est la
principale source de protéines.
Découvrez le travail d’orfèvre réalisé par les fumeuses de Grand-Bassam : chaque poisson est
soigneusement préparé par leurs mains expertes, avant d’être vendu au détail sur le marché.
« Quand tu ouvres le carton, le poisson est bien frais : il est joli, il est propre (…) Ça attire la clientèle.»
Les poissons pêchés par les navires de l’armement sont destinés à la consommation humaine, principalement à l’étranger, et en Afrique de l’Ouest notamment.
Cap sur le marché de Grand-Bassam, en Côte d’Ivoire, à la rencontre des vendeuses de poisson frais. Intransigeantes sur la qualité des produits, fines connaisseuses des attentes de leur clientèle, elles y sont nos meilleures ambassadrices.
Le hareng ne se déguste pas qu’accompagné de pommes à l’huile – si ce plat de bistrot compte toujours de nombreux adeptes, il y a bien d’autres façons de cuisiner ce poisson.
Découvrez par exemple la recette de la salade printanière de filets de harengs fumés doux, façon poke bowl, mise au point par la cheffe et styliste culinaire Labelaure.
« On se pose toujours la question du devenir de ce qu’on pêche, quand on voit le poisson disparaître dans les tanks. C’est impressionnant de voir son produit travaillé. »
Depuis bientôt 2 ans, le hareng pêché en Manche par le Prins Bernhard et le Scombrus participe à la réactivation d’une filière historique à Fécamp : celle de la salaison maritime de hareng pêché à bord de navires français.
Partez avec Eric, le premier bosco du Scombrus, à la découverte des ateliers de filetage, et vous pourrez constater que les femmes et les hommes de France Pélagique et ceux de Sepoa Delgove ont en commun un engagement sans concession en faveur de la qualité, qu’il s’agisse de celle du produit, de celle des emplois ou de celle des pratiques.
Le 27 novembre dernier, le chef mécanicien du Scombrus Patrice Noël nous quittait pour un dernier voyage.
L'ensemble des équipes de France Pélagique tenait à lui rendre hommage au travers de ce podcast. Car Patrice avait cette volonté chevillée au corps : apprendre, toujours et encore ; transmettre, toujours et encore.
Cet hommage est avant tout un témoignage. Témoignage d’un marin pêcheur sur sa vie de marin et sur sa relation à la mer, aux navires ou bien encore aux équipages avec lesquels il a travaillé. Témoignage aussi pour les jeunes générations, dans le but de leur partager la singularité des métiers de la pêche, riches en découvertes et en apprentissages.
Témoignage d’un engagement pour le travail bien fait, avec passion mais toujours avec humilité.
Il nous appartient désormais de faire perdurer ce que Patrice nous a tant apporté, humainement et professionnellement, dans une quête perpétuelle d'innovation et d'amélioration de l'existant.
À terre comme en mer, nous tâcherons de faire vivre sa mémoire. Merci Patrice.
« Sur la route du retour, les marins du pont nettoient à la main le chalut.
La scène de travail offre un cadre pour réaliser une série de portraits
On pose quelques lumières et les marins viennent se faire photographier. »
« La marée est maintenant terminée. Les marins font la potasse : tout le navire est nettoyé. »
Une fois les opérations de pêche terminées et la totalité des captures surgelées et stockées en cale, le Scombrus fait « route terre ». Tout l’équipage s’attelle alors au nettoyage du navire : avis de tornade blanche sur le pont, à l’usine, à la passerelle, mais aussi dans le réfectoire, la cuisine et les cabines.
C’est un navire rutilant qui accostera le lendemain dans le port d’Ijmuiden.
La pêche du hareng en Manche est étroitement encadrée : il s’agit d’une espèce dite « sous quotas ». La quantité de poissons qu’un navire est autorisé à pêcher est le résultat de concertations annuelles entre scientifiques et parties prenantes ; le respect de ce quota et la manière dont les opérations de pêche se déroulent sont ensuite strictement contrôlés par les autorités.
Les plans de gestion de la ressource mis en place par les parties prenantes permettent-ils de préserver les stocks, et, le cas échéant, de les restaurer ?
« (…) A une époque, on a constaté que le stock de hareng de la mer du Nord ne se portait pas très bien. On a alors commencé à mettre en place des plans de gestion. (…) On constate que, très probablement grâce à ces plans de gestion, le stock a pu augmenter de nouveau et redevenir un stock sain. »
Ecoutez Niels Hintzen, directeur de recherche à l’Université Wageningen, expert en évaluation des stocks et membre du Conseil consultatif du CIEM, nous en parler.
« Le chalut est une pièce maitresse. Son entretien est essentiel. »
Il est des gestes sur lesquels les innovations technologiques n’ont pas prise. Que l’on pêche le hareng en Manche à bord du Scombrus en 2022 ou que l’on pêche le cabillaud à bord d’un terre-neuvier au siècle dernier, les opérations d’entretien des chaluts sont identiques. Regarder un marin pêcheur ramender, c’est être témoin d’un travail d’orfèvre qui se répète depuis que les premiers filets ont été mis à l’eau.
« Le filage, c’est l’action de mettre le chalut à l’eau. (…) Le virage, c’est l’action de le remonter à bord. »
« A filer ! », « A virer ! » : ces 2 appels encadrent toutes les opérations de pêche à bord de nos navires, et marquent le début et la fin d’un trait. Julien, le lieutenant du Scombrus, nous explique en quoi consistent très concrètement ces 2 manœuvres, qui requièrent une parfaite coordination des équipes pont et passerelle.
Quel est l’état actuel du stock de hareng en Manche Est Mer du Nord ? Quelles sont les perspectives d’évolution ?
« Tant que les autorités mettront en place des quotas conformes aux avis des scientifiques, je pense que la pêcherie de hareng de la Mer du Nord restera une pêcherie durable pendant les 10/20 prochaines années. »
Entre deux coups de chalut, le Scombrus s’arrête
Ce matin, au lever du jour, les lumières sont particulièrement belles
On en profite pour le filmer
Le Scombrus semble voler sur la mer
France Pélagique accueille à bord de ses navires un documentariste pour vous faire vivre en direct, pendant plusieurs semaines, une campagne de pêche du hareng en Manche.
L’objectif de cette démarche inédite ? Il est clairement pédagogique : donner à voir la réalité de la vie à bord, des métiers et des techniques de pêche, ainsi que du cadre réglementaire.
« On est un bateau français, on a un équipage 100% français. (…) Venir en Manche, c’est toujours agréable, parce qu’on sait qu’on n’est pas loin de chez nous. »
Les équipages des navires de France Pélagique sont composés en grande partie de Bretons et de Normands. Quand arrive la saison du hareng en Manche, c’est, pour ces marins qui naviguent la majeure partie de l’année en Mer du Nord, l’occasion de pêcher « près de chez eux ». Ecoutons Xavier, second capitaine du Scombrus, nous en parler.
Sonars, sondeurs, pinger, capteurs dans les chaluts : en quoi ces dispositifs permettent-ils de rendre la pêche des espèces pélagiques plus sélective, depuis la phase de détection jusqu’à celle du virage du chalut ?
« Ces appareils permettent (…) de mieux prédire quel type de poisson se trouve sous le bateau, et d’estimer la taille des bancs (…), ce qui permet aux officiers de cibler leur action de pêche. (…) Ils donnent aussi une indication précise de la quantité de poissons qui entrent dans le chalut, ce qui permet aux officiers de savoir quand ils doivent commencer à remonter le chalut »
Ecoutez Niels Hintzen, directeur de recherche à l’Université Wageningen, expert en évaluation des stocks et membre du Conseil consultatif du CIEM, nous en parler.
Nos chaluts pélagiques sont équipés de pingers et de fenêtres d’échappement. Ces dispositifs permettent de repousser les mammifères marins lors des opérations de pêche.
« (…) C’est à ce moment-là que je décide de filer ou pas, quand j’ai vraiment l’assurance à 100% que c’est bien du hareng. »
A bord du Scombrus, la passerelle est équipée de sonars : ces instruments sont essentiels non seulement pour détecter les bancs de poissons, mais aussi pour en analyser la composition. Leur utilisation permet ainsi de pratiquer une pêche extrêmement sélective, comme nous l’explique Denis, le capitaine.
« C’est vraiment un bateau qui a été fait pour les marins. (…) On rentre chez soi, on n’est pas cassé. »
Conditions de travail, sécurité, pénibilité, transformation du métier, nouveaux défis à relever : pour présenter les caractéristiques de la navigation à bord du Scombrus, fleuron technologique de l’armement, laissons la parole à Sylvain. Passé par l’usine, le pont et la passerelle, il est le guide idéal pour cette présentation.
« Embarquer sur le Prins Bernhard c’est accepter d’intégrer une famille de marins pêcheurs.
Ces quelques jours passés en leur compagnie sont riches d’expériences et d’apprentissages.
Les souvenirs aussi sont nombreux.
Ces quelques photographies traduisent ces moments. »
Presque 2 semaines se sont écoulées depuis le début de la marée – le moment est venu pour Thomas de quitter le Prins Bernhard et les 29 hommes qui lui donnent vie.
« C’est un sacré navire. (…) Avec lui, on sent la mer. (…) Il est un membre à part entière de l’équipage. »
Chaque navire a sa « personnalité », qui tient autant à ses caractéristiques techniques qu’à son histoire. Un lien très fort unit le Prins Bernhard et chacun des hommes qui travaillent et vivent à son bord. Thomas a su percevoir la singularité de cet attelage.
« Yann, il a 29 ans de pêche. Sur le pont, plus de 20 ans d’expérience. Il a la modestie de ceux qui ont vu. »
Sur le pont, perché sur son portique à quelque 5 mètres de hauteur, Yann, le second pont, est le bras droit du bosco. Manœuvrer la grue lors du filage et du virage, surveiller les treuils et les funes, actionner la pompe à poisson : il est indispensable au bon déroulé des opérations.
Le hareng pêché en Manche : « il a tout bon » !
Certifié MSC, issu d’une pêche durable, sa consommation a toute sa place dans une alimentation équilibrée.
« A force de pêcher du hareng, on s’est dit qu’il fallait en manger. (…) Le chef nous en a préparé à sa façon. »
A bord, le hareng ne cuit pas que dans les fours de l’usine : déguster la pêche du jour, c’est l’un des privilèges de l’équipage. A fortiori quand c’est Louis, le cuistot du Prins Bernhard, qui est aux fourneaux, et que mijote dans le four un plat de harengs à la moutarde à l’ancienne…
Les harengs, comme tous les poissons pélagiques, évoluent au milieu de la colonne d’eau, entre la surface et le fond.
Aussi, les chaluts utilisés pour leur capture ne touchent pas les fonds marins : c’est la principale caractéristique de ce type de chalut.
« Au lever du jour, après avoir filé et viré de nuit, les marins lavent le pont et le chalut. L’ambiance est paisible… »
Entre deux traits, l’équipe pont nettoie et vérifie le matériel. La tension qui accompagne les actions de pêche laisse place à une atmosphère sereine, bercée par les seuls cris des goélands.
Quels sont les impacts environnementaux de la pêche pélagique telle qu’elle est pratiquée à bord de nos navires ?
Sélectivité, empreinte carbone, dégradation des fonds marins : autant de sujets sur lesquels France Pélagique est à la pointe.
Comment l’espace est-il organisé à bord d’un chalutier congélateur ?
Lieu de production mais aussi de stockage, espace de travail mais aussi de vie : chaque mètre carré y est optimisé.
« C’est la partie la plus grande du navire. Les plaques de hareng y sont entreposées. (…) Le froid y est saisissant. »
Une à une, les plaques de hareng qui sortent de l’usine sont rangées dans les cales du Prins. La température n’y excède jamais les -25°C, aussi les membres d’équipage, équipés de combinaisons thermiques, se relaient-ils au poste de « calier ». Certains ont pris goût à ce travail de manutention solitaire, dans les entrailles du navire.
« Faut pas chômer. Le poisson doit être congelé le plus vite possible. Pour la qualité, c’est essentiel. »
Le hareng vient d’arriver dans les tanks d’eau réfrigérée : coup d’envoi pour l’usine. La production peut commencer. Trier, calibrer, enfourner, défourner : la cadence des 6 matelots en poste sur la ligne de production est réglée sur celle des fours. Les mêmes gestes se répètent, assurés, précis, aussi longtemps qu’il y a du poisson qui arrive du pont. Pourvu que ça dure : ça a redonné le sourire à tout l’équipage.
Les navires de l’armement pêchent cinq espèces pélagiques différentes (hareng, maquereau, chinchard, merlan bleu, sardine), tout au long de l’année, entre l’ouest de l’Irlande, le nord des Shetlands et la mer du Nord, en haute mer la majorité du temps.
La zone de pêche est déterminée par la saison et par l’espèce ciblée. La saison du hareng en Manche dure chaque année quelques semaines, entre novembre et décembre.
Nos navires pêchent le hareng l’hiver en Manche, mais aussi l’été, en mer du Nord. Que sait-on de cette migration saisonnière ?
« Le hareng fraie dans 4 zones différentes : l’une en Manche, et les 3 autres le long des côtes anglaises, jusqu’en Ecosse (…) En été, les harengs migrent depuis ces 4 zones vers la partie centrale de la mer du Nord, pour s’y nourrir et engraisser »
— Niels Hintzen, Directeur de recherche à l’Université Wageningen, expert en évaluation des stocks, membre du Conseil consultatif du CIEM
« Fallait pas le louper celui-là… ! Pour un premier trait, celui-ci est beau. »
Ça y est : un banc de harengs a été détecté. A peine l’officier passerelle a-t-il donné l’ordre de mettre le chalut à l’eau, que les gars du pont sont déjà à la manœuvre. Filage, virage. Concentration, coordination. La voix de l’officier passerelle dans le casque, les signes du bosco dans le viseur. Rien de tel qu’un premier trait rondement mené pour lancer la marée.
« Dans ce métier, il faut avoir de la patience… »
Après 9 heures de mer, le Prins Bernhard est arrivé sur la zone de pêche. A la passerelle, Christophe, le Capitaine, étudie les données transmises par les sondeurs. Pour le moment, il n’a enclenché aucune action de pêche. L’équipage ? Il attend. Chacun se tient prêt à rejoindre son poste dès que le premier « A filer ! » retentira : qui sur le pont, qui à l’usine, qui en cale. Patience.
« C’est un moment à part. On passe de terrien à marin, en quelques minutes. »
Le jour se lève sur Ijmuiden, et déjà l’équipage est à l’œuvre sur le Prins Bernhard. Chacun reprend sa place dans la chorégraphie bien rodée des préparatifs. Sur le pont, dans la salle des machines, en passerelle : ici comme là les gestes sont précis, les regards concentrés. Les manœuvres s’enchaînent ainsi jusqu’au départ.
« Ça y est. Nous sommes seuls. »
« C’est un jour singulier, celui du départ. Ensemble, on va rejoindre le navire. Le Prins Bernhard. »
Quitter pour un temps sa famille, reprendre sa place au sein de l’équipage : à bord du bus qui conduit les 28 marins du Prins Bernhard au port d’IJmuiden, à mesure que la nuit avance, chacun semble partagé entre l’épreuve de la séparation et la joie des retrouvailles. Thomas observe ce moment de bascule...
« Cela fait longtemps que je voulais réaliser ce reportage. Ces marins sont la plupart du temps à des dizaines de milles nautiques des côtes – là, durant plus d’un mois, ils seront en Manche pour le hareng. C’est une opportunité unique pour tenir un journal de bord. Je serai les yeux de celles et ceux qui restent à terre. Je veux faire découvrir les différentes parties du navire et les manœuvres de pêche, mais aussi leur faire comprendre les métiers – les vies que l’on devine derrière, aussi. »
– Thomas Troadec, documentariste (Agence Catalpa)
France Pélagique accueille à bord de ses navires un documentariste pour vous faire vivre en direct, pendant plusieurs semaines, une campagne de pêche du hareng en Manche. L’objectif de cette démarche inédite ? Il est clairement pédagogique : donner à voir la réalité de la vie à bord, des métiers et des techniques de pêche, ainsi que du cadre réglementaire.
Après deux ans d’exploitation, lors d’une escale, les marins viennent partager leurs expériences.
Le Capitaine, son Second et les Lieutenants vous font découvrir cette « passerelle 2.0 », et la manière dont ils accompagnent l’équipage dans l’appropriation des changements et l’adaptation à leur nouvel environnement.
Après plusieurs mois d’attente, le Scombrus arrive à Rotterdam pour qu’y soient réalisés les derniers travaux. L’occasion de revenir, avec le Chef Mécanicien, sur la phase de conception et fabrication du navire.